Les autorités publiques sont décidément des girouettes qui tournent au gré des vents dominants et au rythme des élections qui se succèdent. Le journal Le Soir du 13 juillet 2017 a publié un article concernant l’avenir (supposé) de la Ferme du Chant des Cailles menacé par un projet de construction de 80 logements sociaux. Il expose le volte-face (temporaire ou définitif ?) de la Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale, Mme Frémault et du Bourgmestre de Watermael-Boitsfort, Mr Deleuze, qui se préoccupe beaucoup de ce projet d’agriculture urbaine mais refuse de s’intéresser aux problèmes avérés soulevés par d’autres riverains :
– déséquilibre social et fonctionnel,
– aggravation de la perte de mobilité,
– destruction massive des espaces verts,
– manque de parkings dédiés pour le commissariat, l’immeuble Hector Denis, la crèche
– la création d’un parking aérien (35 voitures) dans une zone de cours et jardins,
– la perte de qualité de vie pour tous les habitants du quartier.
Les « salades qui poussent en silence » au Champ des Cailles ont-elles seules les faveurs des autorités publiques ? L’asphyxie et la perte de la qualité de vie de centaines de citoyens du quartier n’ont-elles aucune importance à leurs yeux ? D’autant que ces riverains ne demandent pas la suppression de ces projets immobiliers comme le réclament les exploitants de la Ferme du Chant des Cailles, mais une révision du Plan Logement Communal afin d’adapter ceux-ci aux caractéristiques et capacités environnementales et urbanistiques du quartier, dans l’intérêt de TOUS.
Vous trouverez ici notre point de vue et nos commentaires en tant que riverains directs.
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