Le square des Archiducs (vue à 360°)
Hector Denis(i)
Direction Archiducs Archiducs-Sud(i)
Direction Berensheide
Direction Princes Brabançons
Archiducs-Nord(i)
Direction Tritomas(i)
Année 2022
Vous l’aurez peut-être déjà appris dans les médias, le PPAS Archiducs a du plomb dans l’aile. Ce Plan Particulier d’Affectation du Sol, initié par le MCB, aurait dû être une étude objective pour décider ce que notre quartier pouvait encore accepter comme logements.
En 2017 ce sont plus de 3000 riverains qui avaient signé la demande de PPAS. Après de longues palabres, le Bourgmestre a accepté contre son gré de lancer cette étude, qui a débuté en décembre 2019. En parallèle il y avait déjà eu l’étude SAULE qui devait chercher à concilier agriculture urbaine sur le champ des Cailles et logements sociaux.
Toutes ces études, longues et coûteuses, n’auront servi à rien, puisqu’aujourd’hui, il faut bien constater que le dogmatisme de la Région est incompatible avec le dogmatisme de la Commune.
La première veut, après l’implantation de 100 logements sur le square, d’un commissariat de police, d’une crèche et d’une maison médicale, y rajouter 111 logements sociaux. Et cela dans un quartier qui en compte déjà 59% ! La seconde ne veut pas entendre parler de logements sur le champ des Cailles, terrain à bâtir qui appartient à la Région. Visiblement le sens du compromis n’est pas le point fort de nos politiciens.
Et les riverains dans tout cela, me demanderez-vous? Tout d’abord ils sont très étonnés d’apprendre, que contrairement à ce qu’ils avaient entendu dire par les experts lors de la réunion de démarrage du PPAS, à savoir que le quartier ne se prêtait pas à la densification de logements, ces mêmes experts proposent aujourd’hui dans leur scénario préférentiel une forte densification. Apparemment au jeu des influences en coulisse, il y a bien un gagnant et un perdant…
Mais ce PPAS allait être celui de la participation citoyenne, puisqu’on avait même engagé la société ’21solutions’ pour faciliter celle-ci. Or personne n’a vu ni entendu cette société pendant ces 2 années. Et évidemment, pour les discussions finales entre Région et Commune, les riverains ne sont pas conviés. Encore une occasion ratée pour la participation citoyenne à Boitsfort. Et ce ne sont pas les budgets participatifs qui vont répondre à la demande des citoyens d’être impliqués dans les questions qui les concernent.
Mais revenons à la question initiale : que va-t-il se passer avec ce PPAS Archiducs ? Puisque très vraisemblablement il ne verra pas le jour, chaque partie est libre de faire ce qu’elle veut sur ses terrains. La Commune ne semble plus vouloir rajouter des logements dans le quartier, mais la Région veut construire coûte que coûte. Cela veut dire 70 logements sociaux sur le champ des Cailles et 55 sur le terrain de Tritomas, adieu donc au terrain de rugby !
Les riverains se posent eux, à juste titre, la question de savoir si un compromis n’eut pas été préférable ? Mais ils sont rares les politiciens qui écoutent vraiment les citoyens…
Depuis quelques semaines les constructions éventuelles sur le champ des Cailles agitent nos politiques et le milieu associatif. Sur base de positions assez dogmatiques, le Collège de WB et la Région, campent dans leurs tranchées et fourbissent leurs armes : le Collège annonce avec fracas qu’il gèle le processus du PPAS et la Région lance en catimini un appel d’offre pour la construction de 70 logements sur le champ des Cailles.
Après 2 ans, le PPAS Archiducs, demandé par les riverains et approuvé par la majorité communale, est arrivé au stade du scénario préférentiel, qui n’est pas encore le scénario définitif. Celui-ci propose de construire sur une petite partie du champ, tout comme sur le terrain de sport de Tritomas. Ces deux terrains à bâtir appartiennent au Logis/Floréal, donc à la Région.
On peut comprendre que la Région vise essentiellement la construction de logements sociaux, car leur nombre a peu augmenté les 15 dernières années et la demande est très forte. Mais il est pour le moins étonnant de vouloir en rajouter dans la commune qui est déjà championne avec 18% de son parc immobilier. Il faut rappeler que la Région demande à chaque commune d’avoir 15% de logements sociaux et que la triste réalité régionale est de 7,2%.
Le problème devient encore plus criant quand on sait que les logements sociaux envisagés par le PPAS seraient construits dans le quartier des Trois Tilleuls, qui en compte déjà 59%! Ce qui est une aberration en terme de mixité sociale. Si le public doit construire à Watermael-Boitsfort, ce sont des logements moyens dont la commune a besoin.
Aujourd’hui tous les éléments du dossier sont sur la table, et les citoyens attendent que le Collège et la Région se parlent pour faire émerger une solution équilibrée qui tienne compte des divers intérêts en jeu.
Cette solution ne peut en tout cas pas faire fi des conclusions du PPAS, notamment en décrétant qu’on ne construit rien sur le champ des Cailles, mais bien partout ailleurs. Ce serait un exemple scandaleux de NYMBY (not in my backyard) : ce qui veut dire en français « construisez partout ailleurs, mais pas chez moi ». Vu les coûts engagés pour l’étude Saule et pour le PPAS, avec l’argent des citoyens, ceux-ci attendent mieux de leurs représentants politiques.
Année 2021
Pour accéder à l’article veuillez cliquer ici.
Aujourd’hui mardi 21 décembre 2021 nous avons appris que le Collège de Watermael-Boitsfort gelait la procédure du PPAS Archiducs.
Pour rappel ce PPAS a débuté en décembre 2019, à l’initiative du MCB et des riverains du square des Archiducs, en réaction au Plan Logement Communal de 2014 qui prévoyait de construire massivement autour du square. Le MCB ne s’opposait pas à la construction de logements, mais demandait qu’on étudie au préalable, sérieusement et objectivement, ce que le quartier pouvait encore accepter comme logements. Ce qui est le but du RIE, le Rapport d’Incidence Environnemental, qui doit permettre d’objectiver les choix.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, les riverains ont très peu été consultés lors de l’élaboration de ce PPAS, mais ils ont pu observer combien nos politiciens étaient peu respectueux des procédures qu’ils avaient eux-mêmes décidées. En effet, en cours d’élaboration du PPAS la Ministre du Logement, Mme Ben Hamou déclare à la presse et au parlement qu’il faut construire sur le champ des Cailles. Ce à quoi, le Bourgmestre, Mr Deleuze répond qu’on ne construira pas sur ce champ. Les riverains se demandent donc à quoi ont servi les sommes importantes dépensées pour l’étude SAULE (qui visait à concilier agriculture urbaine et logements) et pour le PPAS : pas loin d’un million d’euros !
Entre-temps, nous avons appris que le scénario préférentiel (qui n’est pas encore le scénario définitif) prévoit de construire légèrement sur le champ, tout comme sur le terrain de sport de Tritomas. La logique serait donc que Commune et Région se remettent autour de la table pour trouver une solution raisonnable. Mais avec les positions radicalisées de part et d’autre cela semble difficile.
Lien vers l’article de La Libre Belgique : ici
Nous avons communiqué le document suivant à la presse :
Madame, Monsieur,
Vous aurez sûrement vu passer des communiqués de presse des politiciens concernés par les
constructions sur le Champ des Cailles de Watermael-Boitsfort, ainsi que de l’asbl La Ferme
du Chant des Cailles, qui cultive ce champ.
Ci-joint, nous vous prions de trouver le communiqué des riverains à ce sujet. Ce sont eux qui,
à travers l’asbl Mouvement Citoyen Boitsfortois (MCB), ont initié le PPAS Archiducs qui est
en cours d’élaboration et qui doit être une aide à la décision d’urbanisation pour les
politiques.
Or nous constatons aujourd’hui que ces mêmes politiciens qui ont décidé de faire cette
étude, ne veulent plus attendre d’en avoir les conclusions et prétendent savoir ce qu’il est
bien ou non de faire en matière de construction de logements sociaux.
Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos éventuelles questions.
Nous vous remercions d’avance pour la bonne suite que vous voudrez bien donner à ce
communiqué
Le contenu du communiqué est accessible via ce lien
Les rapports et documents concernant le Comité d’accompagnement du PPAS n° 11 (quartier Archiducs) sont disponibles sur le site de la Commune. Vous pouvez y avoir accès directement en activant le lien.
Voici le réponse de la Secrétaire d’ Etat au Logement, Madame Ben Hamou à notre mail du 3 janvier :
Nawal Ben Hamou <nawal@nawalbenhamou.brussels> Jan 13,
2021,
11:20 AM
to me
Cher Monsieur Bonaert, cher Monsieur Hoste,
C’est avec la plus grande attention que j’ai pris connaissance de votre lettre ouverte
aux riverains du square des archiducs.
Une dynamique d’élaboration d’un PPAS existe bel et bien actuellement dans votre
quartier.
Il me semble néanmoins peu opportun de tenter d’influencer les conclusions d’un tel
plan au beau milieu de son élaboration par des experts.
Comme vous le savez, eu titre de Secrétaire d’Etat au logement, j’ai pour mission de
répondre à la crise du logement abordable dans notre Région. A mon sens, cette
réponse passera notamment par des projets équilibrés. C’est d’ailleurs pour cette
raison que j’ai mis en place depuis fin 2020 un Groupe de travail Cailles rassemblant
l’asbl la Ferme du Champ des Cailles, le Logis-Floréal, la SLRB et mon cabinet.
Je crois en un projet qui puisse à la fois laisser la place à du logement sur le site du
champ des Cailles tout en préservant une activité agricole pérenne. La condition de
réussite de ce double programme est qu’il puisse être le garant d’une cohésion
sociale forte . C’est en liant ces trois aspects que j’espère promouvoir les projets qui
feront la ville de demain.
L’objectif de ce groupe de travail est de pouvoir collaborer sereinement durant toute
l’année 2021 afin de lancer les études d’architectures au moment où le PPAS
aboutira.
Comme vous le rappelez justement, il est en effet primordial qu’un projet de
logements voie le jour sur ce terrain, faute de quoi le CPAS de la Ville de Bruxelles
pourrait activer une clause de rétrocession afin d’y développer son propre projet.
Je suis persuadée que c’est par le dialogue constructif entre acteurs du projet Cailles
que nous parviendrons à développer un quartier qualitatif pour tous.
Bien cordialement,
Nawal Ben Hamou
Secrétaire d’État au Logement et à l’Égalité des chances
Ministre de la Cohésion sociale et du Sport à la COCOF
Boulevard du Régent 21-23 – 1000 Bruxelles – +32 (0)2 506 33 37
Pensez à l’environnement ! N’imprimez que si c’est nécessaire
Voici le contenu du mail envoyé le 3 janvier 2021 à Madame Ben Hamou :
Madame la Secrétaire d’Etat,
Nous nous permettons de vous envoyer la lettre que le Mouvement Citoyen Boitsfortois, initiateur du PPAS Archiducs, a distribuée dans le quartier concerné. Nous pensons en effet que tant que les études relatives à ce PPAS sont en cours il est mal venu d’élaborer des conclusions quant aux projets de logements à réaliser ou non. Nous osons espérer que votre cabinet suivra cette ligne de conduite, puisque la Région a approuvé ce projet de PPAS.
Veuillez agréer, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Baudoin Bonaert André Hoste.
Vice-Président du MCB Président du MCB
Annexe : lettre ouverte du 31 décembre 2020
Année 2020
Distribution d’un toutes boîtes informant les habitants du quartier Archiducs que le MCB demande à nos responsables politiques communaux et régionaux de ne pas se laisser influencer pas des groupes de pression concernant le déroulement des différentes étapes du PPAS voulu par les riverains du quartier des Archiducs. Lire ce document ici.
Année 2019
Le mercredi 4 décembre la commune a organisé une rencontre avec les riverains du quartier des Archiducs pour expliquer le processus du PPAS (n°11) Archiducs (Plan Particulier d’Affectation du Sol). Celui-ci a été introduit par le Conseil Communal de WB en janvier 2018, suite à la demande du Mouvement Citoyen Boitsfortois, soutenu par les habitants du quartier, qui est donc l’initiateur de cette étude.
Comme remarqué par un participant à la réunion, ce PPAS intervient un peu tard, puisque sur les 240 logements prévus autour du square des Archiducs par le Plan Logement Communal de 2014, une centaine ont été/seront construits. Mais ‘mieux vaut tard que jamais’.
Après un appel d’offres, ont été sélectionnés :
• le bureau Buur pour la partie PPAS,
• CSD Ingénieurs pour la partie Rapport d’Incidence Environnementale (RIE) qui accompagne le PPAS,
• Le bureau conseil 21solutions comme organisateur de la ‘participation citoyenne’.
Parmi les incidences environnementales il y a bien sûr les conséquences sur le trafic. Dans ce cadre, il va de soi que CDS Ingénieurs devra tenir compte de la suppression du viaduc Herrmann-Debroux qui va engendrer un surcroît de trafic dans notre quartier.
Selon les explications fournies lors de la réunion, le PPAS part d’une phase de diagnostic de la situation présente, suivi de l’élaboration de différents scénarios, pour finalement retenir un développement préférentiel. A chaque étape, les conséquences environnementales seront évaluées. Un comité d’accompagnement (constitué uniquement des pouvoirs publics) assure le suivi du projet.
Les riverains seront consultés dans des assemblées plénières à chaque étape. Vu la mauvaise expérience par le passé de ce genre de consultation, le Mouvement Citoyen Boitsfortois a demandé d’avoir également, des consultations bilatérales avec les parties concernées.
A l’issue du PPAS, celui-ci est soumis à enquête publique et à l’avis de divers organismes publics. Il peut donc encore être amendé à ce moment-là. Ensuite il doit être approuvé par le Conseil Communal, pour être transmis au gouvernement bruxellois. Celui-ci peut l’accepter, le refuser ou l’amender, tout en motivant sa décision.
La phase des études prendra environ 18 mois. Si on y ajoute la phase des décisions politiques, ce PPAS prendra 2 à 3 ans. Comme vous le voyez le travail ne fait que commencer. Et il est donc important que les riverains se mobilisent pour donner leur avis, soit via le Mouvement Citoyen Boitsfortois, soit en direct lors des réunions plénières.
Mobilisons-nous pour défendre notre quartier qui a déjà beaucoup souffert !
Voici les sept règles essentielles du manuel de survie permettant d’organiser une pseudo-concertation :
1) vous lancez votre invitation pour les pseudo-ateliers très peu de temps avant la date de ceux-ci (maximum 4 jours).
Petit plus : vous les prévoyez pendant la journée et en semaine…
2) vous changez d’animateurs très souvent : ceux qui seront là pourront toujours protester de leur bonne foi « je ne sais pas ce qui a été discuté la fois précédente : je n’étais pas là ».
3) vous invitez des personnes qui ne sont pas du quartier, idéalement des amis ou tout au moins des sympathisants de votre projet.
Petit plus : si quelqu’un avait l’outrecuidance de leur demander s’ils sont du quartier, vous leur donnez comme consigne de répondre « cela ne vous regarde pas ! » (sic !)
Petit plus supplémentaire : idem pour les animateurs des ateliers, l’idéal est qu’ils restent anonymes…
4) vous soumettez des propositions aberrantes : plus vous monopolisez le temps de parole, moins les « participants » auront l’occasion d’exprimer des idées contraires à celles que vous voulez imposer.
5) vous vous arrangez pour que le matériel mis à la disposition des « participants » des ateliers soit mal conçus voire incomplets : les « participants », en les critiquant, auront l’impression de participer à votre atelier.
6) vous prévoyez un petit nombre d’exemplaires du matériel. Il est en effet impératif qu’aucun des « participants » ne puisse emporter le moindre matériel qui pourrait vous être opposé à un prochain atelier ou, pire, à la réunion finale !
7) surtout vous ne promettez aucun procès-verbal : vous pourriez être obligés de reprendre dans ceux-ci les idées de vos contradicteurs !
Petit plus : si quelqu’un insiste, répondez par l’affirmative. Avec un peu de chance, comme lui n’est pas payé pour assister à ces ateliers « participatifs », il ne sera pas là au prochain atelier.
Si vous pensez que ceci est une pure fiction, il vous suffisait de « participer » à l’atelier organisé par SAULE, le 6 septembre dernier aux Trois-Tilleuls. Vous en auriez eu la démonstration « in vivo ».
Notre long silence n’est pas synonyme de renoncement. Le Mouvement Citoyen Boitsfortois continue son travail pour la défense de nos quartiers. Grâce à notre persévérance et votre soutien, une amorce de dialogue avec les autorités communales a été établie. Pour en savoir plus cliquez ici.
Année 2018
Les résultats publiés, nous prenons acte de la victoire des Ecolos à Watermael-Boitsfort. La reconduction de la majorité sortante, avec la présence renforcée des Ecolos n’est certes pas la meilleure nouvelle pour le quartier des ARCHIDUCS...
Lire la suite ici
Le MCB, très attentif aux propositions des différents partis en vue des prochaines élections communales, a été interloqué par l’auto-satisfaction affichée dans la brochure pré – électorale d’Écolo-Groen intitulée : “Commune verte et ouverte”. S’érigeraient-ils en donneur de leçons de démocratie, alors qu’ils n’ont pas réussi à mettre en place une réelle organisation démocratique visant TOUS les citoyens et pas seulement leurs sympathisants.
Ce qui y est écrit n’est pas forcément le reflet de ce qui s’est réellement passé durant cette législature. Les promesses “écologiques” sont souvent subjectives et ne vont pas forcément dans le sens de l’intérêt commun Boitsfortois mais plutôt dans la satisfaction de certains.
La vraie participation citoyenne qui donne la parole à TOUS les citoyens et permet les débats autour d’idées ou de solutions différentes a été complètement absente de cette législature. Consultez notre commentaire à la brochure ici
Suite à notre information du 31 juillet dernier, Madame Dirix a réagit d’une manière à la limite de la politesse tout en essayant de noyer le poisson. Avec Ecolo on est habitué aux réponses de ce genre lorsqu’ils sont acculés (s’ils daignent répondre). Vous trouverez sa réponse et notre commentaire (ici). A vous de juger.
Ouvrir le document détaillé ici
Tous les partis politiques ont répondu au cahier de requêtes que nous leur avons fait parvenir le 14 mars 2018.
Vous trouverez un résumé commenté des réponses des partis ici et un tableau comparatif des réponses des six partis et nos commentaires ici
Vous pouvez lire les réponses complètes des différents partis telles que nous les avons reçues en cliquant sur le nom du parti ci-dessous(classement par ordre alphabétique)
Compte rendu de la réunion
Présents :
Pour le Collège : M. Deleuze, M. Roberti, M. Thielemans, Mme. Depuydt, Mme.Van Hecque, M. Cisey, M. Leisterth, M. Wiard. M. Steinfort (Urbanisme)
Pour le MCB : M. Hoste, M. Bonaert, Mme. De Halleux, M. Ziant.
1. PROCEDURE D’ELABORATION D’UN PPAS
Mr Roberti présente la procédure d’élaboration d’un PPAS en 15 points (cf slides) De cet exposé, nous avons compris les points suivants :
– la procédure suivra le nouveau CoBAT, même si tous les arrêtés d’exécution ne sont pas encore publiés,
– le PPAS définira les affectations des terrains, les implantations des bâtiments, leur gabarit et leur esthétique, ainsi que la densité des logements. Il précise le PRAS à l’échelle du quartier et doit s’inscrire dans le cadre du Plan Régional de Développement Durable (PRDD),
– le Collège insistera dans son rapport préalable sur l’importance d’avoir un Rapport d’Incidence Environnemental.
Bruxelles Environnement (B.E.) ne devrait pas s’y opposer,
– une étude de mobilité fera également partie du PPAS,
– le processus sera suivi par un comité d’accompagnement, composé au moins d’un membre de la commune, un membre de B.E. et d’un membre de Perspective.Brussels. D’autres institutions pourraient être impliquées.
– Les citoyens ne font pas partie de ce comité d’accompagnement, mais le Collège s’engage à les impliquer tout au long du processus. Seraient concernés en plus du MCB, Cocolo, l’asbl Chant des Cailles, le quartier durable Logis-Floréal, Jest+Cogeneris, les commerçants et des citoyens individuels (!?), ainsi que des institutionnels,
– le rapport préalable mentionnera des indications sommaires concernant les 4 terrains à bâtir situés dans le périmètre du PPAS, à savoir :
- . ANG : la motion du Conseil du 23/01/2018,
- . Champ des Cailles : maintien, au moins partiel, de l’activité agricole,
- . Cailles-Régie : le problème de la déclivité du terrain, de la biodiversité, de De la proximité du clos J. Hanse et du champ des Cailles,
- . Tritomas : le maintien d’équipements sportifs,
– il n’existe pas d’engagement de la commune vis-à-vis de la Région de construire un nombre déterminé de logements, si ce n’est ceux du Loutrier (11), d’Archiducs-Sud (59) et la 1ère phase d’Archiducs-Nord (40),
– Concernant l’affectation d’un terrain à bâtir, il suffit que celui-ci soit partiellement construit pour maintenir le qualificatif de terrain à bâtir.
Le Bourgmestre termine ce point en précisant :
- .la concertation avec les riverains se fera tout au long du processus,
- .celui-ci ira du ‘vague au plus précis’,
- . le MCB aura l’occasion de voir le rapport préalable avant son envo
2. PREOCCUPATIONS PARTICULIERES DU MCB PAR RAPPORT AU PPAS Celles-ci sont reprises dans les deux documents en annexe
3. ORGANISATION DE LA PARTICIPATION CITOYENNE
La vision du MCB est exposée dans le document en annexe.
Il va de soi que dans la mesure où c’est le MCB qui a initié la demande d’un PPAS, il entend jouer un rôle important dans la concertation. Le MCB a l’organisation, les connaissances et les compétences pour ce faire.
Annexe 1 : ici
Annexe 2 : ici
Dans le PV de La Réunion du Conseil Communal du 16 janvier 2018, on peut lire :
O.DELEUZE : « c’est d’ailleurs pour cette raison que Le Plan Logement Communal est conçu depuis le début comme un outil de NÉGOCIATION » (sic) COMBIEN ET QUELLES NÉGOCIATIONS ont été initiées par le Bourgmestre et les Échevins de l’urbanisme et du Logement depuis le début de ce PLC et avec qui ?
Qu’ont modifié dans leur PLC ces prétendues négociations si tant est qu’il y en ait eues ?
Dans le dernier numéro du journal communal “1170”, Écolo et Générations humanistes veulent s’attribuer l’initiative de l’élaboration du Plan Particulier d’Affectation du Sol, “Archiducs”, … nous approchons des élections !
Le Mouvement Citoyen Boitsfortois réagit et vous communique sa mise au point ici.
Bientôt les partis vont entamer leurs promesses de campagne électorale. Le Mouvement Citoyen Boitsfortois reste attentif et a rédigé un cahier de Requêtes Citoyennes qui a été adressé à toutes les formations politiques qui brigueront un mandat lors les prochaines élections communales. (lire ici le cahier de requêtes) et (voir ici le tableau comparatif des quartiers)
Il a fallu pratiquement 4 ans pour que le MCB obtienne l’élaboration d’un PPAS. Une première en région bruxelloise : un PPAS demandé par des citoyens ! Nous voulons qu’il soit une réussite pour tous les riverains et habitants du quartier, pour la commune.
Nous attendons leurs réponses et ne manquerons pas de vous tenir au courant de leurs réactions.
Nous distribuons 5000 toutes boîtes et entamons une campagne d’affichage.
Le principe d’un Plan Particulier d’Affectation du Sol vient d’être accepté par le Collège Communal Boitsfortois. Nous venons de gagner une bataille, mais pas la guerre. Beaucoup reste à faire.
Des personnalités politiques font des déclarations dans la presse et sur le site de leur parti.
Nous tenons à faire une mise au point concernant certaines déclarations (ici)
Après des années de refus de dialogue et à l’approche des élections, les autorités communales acceptent finalement de faire un PPAS pour le quartier des Archiducs, même si le projet Archiducs-Nord se poursuivra de manière réduite, principalement et selon notre désir en préservant les projets communautaires. Lire ici le contenu de la motion adoptée au Conseil Communal extraordinaire du 23 janvier 2018.
Année 2017
Veuillez prendre connaissance de la réponse de la commune à notre demande de PPAS ici
Veuillez prendre connaissance du communiqué de presse ici
Une délégation de notre Mouvement a assisté au Conseil Communal qui s’est tenu le 21 novembre. DEFI y a interpellé le Collège suite à l’introduction de notre demande de PPAS. Veuillez trouver le compte-rendu ici.
La demande d’un Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS) pour le quartier « Archiducs »a été introduite auprès du Collège Communal. Cette demande, dont on peut lire le contenu ici, est destinée à assurer le développement équilibré et harmonieux du quartier et a été soutenue par 214 riverains du périmètre concerné.
A nouveau c’est par la presse que nous apprenons que la rénovation de 150 logements du Floréal, ce dont nous nous réjouissons, ramèneront (après 10 ans d’attente !) 500 habitants. Ces travaux sont financés par Beliris. Pour rappel, la SLRB a un encours de 1,5 milliards d’€. Nous réclamons toujours la rénovation complète et prioritaire de tous les logements des Cités-Jardins du Logis/Floréal car d’autres sont ou deviendront bientôt obsolètes. Ce que vous allez lire ci-après prouve s’il fallait encore s’en convaincre que cette rénovation prioritaire et complète que nous réclamons depuis le début est une étape indispensable à la bonne gestion du logement à Watermael-Boitsfort.
Manifestement le PLC actuel n’avait pas tout prévu … !
Lire notre article ici
Nous avons exposé aux riverains du quartier des Archiducs les raisons et motivations pour lesquelles il est indispensable de demander un Plan Particulier d’Affection du Sol (PPAS). Le document support de cet exposé peut être consulté ici
Vous trouverez sur le site de la commune sous le titre « Pistes pour la mobilité de demain autour du square des Archiducs » un plan de mobilité tiré du rapport de Bruxelles Mobilité du 1/12/2016 intitulé « Complément à la NOS 2015-40 » dont nous avons déjà montré les nombreuses erreurs et approximations. (voir notre analyse sur cette même page WEB en date du 1 décembre 2016)
Dans sa phrase d’introduction la Commune laisse sous-entendre qu’« à l’écoute des citoyens elle a initié une étude de mobilité » alors que cette problématique est évoquée par les riverains depuis 2006 et que l’étude n’a été réalisée, pour ne pas dire bâclée, qu’en 2016, sous la pression du mouvement citoyen, soit 10 ans plus tard et surtout 1 an après l’octroi des permis d’urbanisme et d’environnement. La Commune, sans apparemment en faire une analyse critique, utilise les conclusions de la note de Bruxelles mobilité concernant l’augmentation de trafic dont nous avons par ailleurs montré les erreurs et approximations (Voir notre commentaire concernant l’étude de Bruxelles-Mobilité sur cette même page WEB au 1 décembre 2016).
Nous vous soumettons notre analyse critique concernant le plan de mobilité de la commune. (ici)
Année 2016
Quasi un an jour pour jour après la délivrance du permis d’urbanisme une étude de mobilité a été réalisée par la commune. La logique aurait voulu que l’étude de mobilité précède le permis d’urbanisme. Le résultat des comptages réalisés par des « amateurs » rémunérés par la commune ont été transmis à BRUXELLES MOBILITE (BM) qui, malgré ce conflit d’intérêt, a publié un rapport dont le contenu est repris ici.
Ce rapport est truffé d’erreurs et d’approximations :
- Les dates de mesure des flux ne sont pas mentionnées ce qui ne garantit pas qu’elles aient été effectuées dans une période représentative.
- Figure 1 on constate qu’il entre 1060 evp/h sur le square mais qu’il n’en ressort que 950. Chaque heure 110 véhicules s’évaporent dans le square ! En page 4, BM justifie cette différence par « la position inadéquate des points de comptage« (des « amateurs »; on l’avait déjà dit) et par le fait que « des véhicules se seraient arrêtés sur le square« alors que, en page 12 de leur propre rapport, ils écrivent : « ce square est en situation de quasi-saturation en journée, en semaine comme le samedi« .
- Figure 2, rebelote, 50 véhicules disparaissent chaque heure dans le square ! Décidément c’est pire que le triangle des Bermudes.
- L’estimation des flux supplémentaires générés par les nouveaux logements font l’objet de calculs alambiqués dont on ne pouvait soupçonner le manque de sérieux jusqu’à ce que BM note dans son propre document à la page 7 : « Vu le nombre d’approximations qui ont été faites, on peut par prudence, multiplier ce chiffre par 2« . Quelle méthodologie, quel règlement, quel article de loi préside au choix de ce chiffre 2 ? De plus, le nombre obtenu in fine de 50 déplacements supplémentaires entre 8 et 9 heures pour les 6 projets est absolument dérisoire à la lumière de ce qu’on peut lire page 6 de la demande de permis d’environnement concernant le projet Archiducs-sud qui fait mention de 58 mouvements de véhicules par jour A LUI SEUL et dont on peut bien penser qu’ils se dérouleront principalement aux heures de pointe. (ici).
- Que dire encore de cette affirmation de la page 8 : « L’impact de la maison médicale peut-être considéré comme nul étant donné qu’il s’agit d’un déménagement depuis une localisation très proche« . Comme si en première intention les gens ne tenteraient pas un stationnement au plus proche de leur destination.
- Premier et seul bon point: concernant le stationnement les dates de mesure sont mentionnées. Par contre cette étude démontre une fois de plus une méconnaissance du terrain qui conduit à des conclusions fausses. Par exemple dans le tableau de la page 9 on indique 37 places de stationnement potentielles pour la partie du Berensheide incluse dans l’étude avec pour constat que cette artère est loin d’être saturée. Les autorités ont sans doute considéré que cette portion d’artère permettait un stationnement bilatéral ce qui est faux. Des panneaux d’interdiction de stationner, côté construit, sont pourtant bien présents et donc auraient dû être pris en compte dans l’étude. En réalité le Berensheide permet de placer 14 véhicules et est donc bel et bien saturé. Voir la réalité du terrain ici.
- En sa page 14, l’ étude de mobilité indique que « le parking des pépinières sera ramené de 65 à 46 places soit une perte de 19 emplacements« . La vérité est bien différente. Une rapide évaluation de la situation montre que ce sont bel et bien 62 places qui seront perdues par le fait des nouvelles constructions comme le montre notre estimation ici.
Les conclusions concernant le stationnement sont, sinon caduques, à tout le moins bien en-deçà de la vérité du terrain .
Pour les raisons évoquées nous ne pouvons souscrire à l’ensemble des conclusions de cette étude de mobilité. Ci-dessous nous reprenons les différents aspects qui sont soit faux soit quasi impossible à mettre en oeuvre:
- « Globalement, à l’échelle de l’ensemble du périmètre étudié, on ne constate pas actuellement de saturation du stationnement« . C’est faux. En effet rien qu’au Berensheide le parking à été surestimé de 23 emplacements et au niveau des pépinières le nombre d’emplacements perdus a été sous-estimé de 43 places. Au total le déficit en stationnement est donc sous-estimé de 66 emplacements.
- « Compte tenu du fait que la concrétisation de ces projets sera étalée sur plusieurs années, … ,les nouveaux logements ne seront que marginalement susceptibles d’augmenter la pression du stationnement, pour autant que les nouvelles constructions intègrent suffisamment d’emplacements de parking hors voirie« . Il semble un peu fantaisiste d’imaginer que la somme des problèmes puisse varier en fonction du temps. En réalité cette phrase signifie qu’en étalant les projets sur plusieurs années, les autorités supposent et espèrent une érosion de la résistance des citoyens face à la démesure de ces projets. En plus on sait par expérience avec Archiducs-sud qu’à coups de dérogations, le ratio 1 parking/logement n’est pas respecté.
- « Prévoir du stationnement hors voirie pour les habitants du bâtiment Hector Denis« . Très bien mais où ? puisque tout est saturé et que le square des Archiducs étant classé. Faudra-t-il encore des dérogations pour effectuer les travaux nécessaires ?
- « Réserver quelques places au stationnement à très courte durée devant la crèche et veiller au contrôle« . Même remarque qu’au point 3 ci-dessus mais en plus il y a un arrêt de bus devant la future crèche ce qui complique encore la situation.